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Un jour, une cliente m’a demandé si j’avais des animaux, ce qui m’a interpellé. En fait, pour moi, c’était tout simplement logique, mais en y réfléchissant, sa question était tout à fait pertinente. 

Il est vrai que je vous ai parlé de moi sur ce site, mais pas de mes animaux ! 

Alors il m’est venu à l’idée de faire cette article afin de vous présenter les animaux qui m’ont accompagné durant les différentes périodes de ma vie.

Petite, je me souviens de deux Chiens que nous avions au sein de la famille : Dick et Scoubidou. 

Je ne me souviens que très peu de la relation que j’avais avec eux, même si leur image vient à moi de manière très précise. Hormis peut-être avec Dick, un croisé Beauceron / Doberman. Je pense qu’il était mon guide à l’époque, mais je n’en avais alors, pas conscience.

Puis des années ont passées sans qu’un animal ne soit présent dans notre vie familiale, jusqu’à ce que je sauve deux moineaux.

1. Deux petits moineaux.

Le premier moineau qui est entré dans ma vie, était une femelle. 

Je ne sais pas par quel miracle elle n’est pas morte ce jour-là. Elle est tombée de deux étages et a atterri sur des galets devant la fenêtre de ma chambre qui était située au sous-sol de notre maison. Elle n’avait pas de plumes, c’était un oisillon qui devait avoir quelques jours seulement. 

Un an plus tard, des enfants du lotissement ayant appris que j’avais sauvé un moineau mon amené un mâle. Celui-ci, toutefois, était plus âgé que lorsque j’avais récupéré la femelle.

Malgré plusieurs tentatives, je n’ai jamais pu les relâcher, car ils étaient beaucoup trop apprivoisés. Ils n’auraient jamais pu se nourrir seul à l’extérieur, même si le mâle, lui était plus sauvage.

1-1 Fifi et Kiki

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Fifi la femelle

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Kiki le mâle

Nous n’avons jamais pu les mettre ensemble dans la même cage, malgré nos efforts. Fifi était beaucoup trop agressive avec Kiki.

Ainsi, ils avaient tous deux leur maison faite en bambou. Toutefois, ils passaient plus de temps à voler dans la maison, surtout Fifi.

Fifi était la femelle, elle avait un caractère très affirmé ! Elle ne supportait pas d’être enfermée et arrivait à tirer les barreaux de sa cage pour s’échapper. Nous devions constamment faire attention où nous marchions, de peur de l’écraser !

Les repas ne se faisaient jamais sans qu’elle ne se pose sur notre épaule. Elle attendait que nous mâchions nos aliments pour venir becter. Un repas partagé qui semblait lui plaire !

J’avais appris à imiter ses gazouillis et nous communiquions ainsi. Même si je ne savais pas de quoi était constitué nos échanges, nous passions notre temps à nous parler !

Kiki lui, sortait rarement de sa cage et nous n’avions pas du tout le même rapport. Il était beaucoup plus sur la réserve et ne recherchait pas autant le contact que Fifi.

Kiki est parti le premier à l’âge de 5 ans et Fifi s’en est allé à l’âge de 8 ans. Une belle vie pour des petits moineaux

2. Une chienne au grand coeur

Elle est rentrée dans ma vie lorsque j’avais environ 25 ans.

À l’époque, ma mère bénévole à la SPA, ramenait chez elle des animaux qui avaient besoin de soins particuliers. Lorsqu’ils étaient à nouveau en bonne santé, soit elle leur trouvait un foyer, soit elle les ramenait à la SPA pour adoption.

Un jour, je l’ai accompagné et j’ai voulu tester quelque chose que j’avais entendu dire : les animaux nous choisissent !

Je suis donc passée devant chaque « cage » de la SPA où se trouvait les chiens en attente d’adoption. Ils étaient plusieurs par boxe et à mon passage, tous les chiens aboyaient et venaient se caler au grillage. Toutefois, j’ai aperçu au fond de l’un d’entre eux, une forme haute sur patte qui ne bougeait pas. J’ai poursuivi mon « exploration » et à mon deuxième passage, la forme est venue se coller au grillage tout en restant silencieuse. Elle était assise et à plonger son regard dans le mien. J’ai reçu une sorte d’électrochoc ! Je n’avais jamais ressenti cela avant. Je suis repartie la boule au ventre, car mes conditions de vie ne me permettaient pas à l’époque d’adopter un animal.

15 jours plus tard, je suis venue rendre visite à mes parents. Au moment où j’ai ouvert la porte d’entrée, une forme m’a sauté dessus et m’a fait des fêtes comme si nous nous connaissions ! Ma mère en est restée bouche bée ! 

Suite à une infection, ma mère l’avait récupéré le temps de la soigner. Et en reconstituant le fil, je me suis rendu compte que c’était elle que j’avais vue à la SPA. Mon sang n’a fait qu’un tour et j’ai demandé à mes parents de s’en occuper le temps que je me stabilise professionnellement.

Notre histoire à commencer ce jour-là !

2-1 Tina 

mes animaux-mes guides-Lisa Palot
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Elle s’appelait Tina, c’était un berger belge croisé lévrier. Elle devait avoir environ 1 an lorsqu’elle est rentrée dans ma vie.

Elle était mon double. Lorsque, je me suis mise en couple et que j’ai eu mes enfants, elle les a couvés et a veillé sur eux. Elle faisait partie intégrante de la famille et elle nous accompagnait partout, quoi que nous faisions. Elle m’aidait à porter les courses sans que je ne lui apprenne. Elle est devenue la mascotte de l’école où je travaillais en tant qu’animatrice péri-scolaire et comme disait la directrice : « Il n’y a pas de Lisa sans Tina » !

Une belle histoire qui c’est terminé lorsqu’elle s’est éteinte dans mes bras à l’âge de 15 ans.

Elle a bouleversé ma vie à un tel point, qu’après son départ, je n’ai jamais pu reprendre un autre chien. 

Aprés son départ, nous avons eu un cochon dinde nommé Boubou, puis  une chatte  appelé Tigrette qui est venue s’installer chez nous sans nous demander notre avis !

3. Une chatte indépendante

Quelques années après le départ de Tina, un jour, mes enfants en revenant de l’école ont été suivi par une chatte. Nous l’avons nourri et depuis ce jour elle n’est, plus jamais, repartie. Aujourd’hui avec du recul, je pense que cette chatte était là pour mes enfants. En vieillissant elle a développé avec eux un rapport assez particulier. 

3-1 Tigrette

mes animaux-mes guides-Lisa Palot
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Tigrette est une chatte très élégante écaille de tortue. Elle a un caractère bien à elle et des yeux qui en imposent !

En faisant un savant calcul, elle doit avoir environ 16 ans. Mais en la voyant, au vu de son physique, on a du mal à se dire qu’elle a cet âge !

Après mon divorce, je l’ai laissé chez mon ex-mari. Je ne voulais pas la perturber dans ses habitudes et qui plus est, de mon côté, je ne pouvais pas lui offrir un lieu avec un jardin.

Elle poursuit sa vie tranquillement et devient en vieillissant de plus en plus câline.

4. Un quarter horse tout feu tout flamme

J’ai appris à monter vers l’âge de 7 ans. Depuis ce jour, mon rêve était d’avoir un cheval. J’étais d’ailleurs persuadée que ce n’était qu’une chimère. 

Ainsi, à ma grande surprise, je suis devenue gardienne de mon premier cheval à l’âge de 40 ans. Époque à laquelle j’ai commencé ma formation en shiatsu équin.

4-1 Dundee

Mes animaux-mes guides-Lisa Palot
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J’ai rencontré Dundee lorsqu’il avait 5 ans. C’ était un quarter horse qui n’avait pratiquement jamais été monté.

Il avait un caractère bien trempé, était volontaire et avait une puissance physique hors norme. D’une grande intelligence, il apprenait à la vitesse grand V ! C’était un cheval exceptionnel.

Il a été mon premier guide. Même si Tina et mes autres animaux l’avaient été aussi, je n’en étais pas consciente à l’époque.

Il m’a fait travailler sur des aspects de ma personnalité qui ont fait de moi une tout autre personne. Il m’a amené dans mes parts sombres et a été mon miroir. 

Nous nous sommes réellement apprivoisés un an avant son départ lorsqu’il a atteint l’âge de 11 ans.

Notre relation était devenue magique. Il n’est resté que six ans dans ma vie, mais ce fût six années de partage intense ! 

C’est lorsque j’ai eu mon deuxième cheval, que j’ai compris à quel point Dundee avait été un guide. Tout ce que j’ai appris de moi à travers Dundee, m’a permis d’être en capacité d’accueillir ce nouvel être si particulier.

5. Un petit Criollo autiste

Suite au décès de Dundee, je ne voulais pas rester sans cheval. J’ai donc entreprit des recherches.

J’avais des idées bien arrêtées concernant le cheval que je souhaitais avoir. J’ai été à la rencontre de plusieurs d’entre eux, mais aucun ne rallumait ma petite flamme. Jusqu’à ce qu’un jour, il croise ma route.

Lorsque je l’ai vu la première fois, j’ai dit à l’éleveur : « Tout sauf lui » ! Heureusement, il ne m’a pas écouté ! Lorsque je suis montée sur son dos, tous les « boutons » y étaient. L’amie qui m’accompagnait ce jour là, m’a dit : « C’est lui, je l’ai vu dans ton regard ! ». Elle ne s’était pas trompée ! 

5-1 Mapbiello

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À son arrivé, Mapbiello avait un regard noir, vide. Puis progressivement la confiance c’est installé, le regard est devenu plus doux, plus présent.

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Mapbiello, petit criollo  de 5 ans était l’opposé de Dundee. C’était un cheval terrorisé, replié sur lui-même, complètement déconnecté de ses congénères et des humains. Il avait selon moi, un comportement autiste.

Durant nos 5 années de partage, nous avons énormément appris l’un de l’autre. Il m’a poussé à son tour dans mes retranchements. Il m’a apprit l’écoute et la patience. Un an avant son départ, nous avions une confiance totale l’un envers l’autre. Notre relation était devenue harmonieuse.

Diagnostiqué à tort pour une dermite son état, c’est très vite empiré. Et au vu de sa santé, j’ai décidé de ne plus le monter.

Il m’envoyait constamment des images de grands espaces où il galopait libre. Ainsi, je l’ai placé à 1h30 de chez moi dans un troupeau en semi-liberté sur 90 hectares. J’allais le voir 2 à 3 fois par semaine, afin de passer du temps avec lui. 

J’avais au départ beaucoup de mal à intervenir en énergétique sur lui. Autant, je ne doutais pas des résultats sur les autres animaux que je soulageais, autant, c’était compliqué avec Mapbiello. En effet, il m’était difficile à l’époque, de travailler sur mes propres animaux, mes enfants ou un membre de ma famille.

Son état, c’est dégradé en l’espace de quelques mois. Dans les derniers instants de sa vie, j’ai balayé mes doutes et nous nous sommes accompagnés mutuellement.

Mapbiello lui, a été un guide dans la reconnexion à toutes mes capacités extra-sensorielles.

Il m’a aidé à developper d’autres perceptions. Il m’a amené dans d’autres méthodes de guérison : l’énergie quantique.

De mon côté, je l’ai aidé à se re connecter à une relation humains/chevaux basée sur la confiance. Il se laissait enfin approcher par d’autres humains que moi et ne fuyait plus.

Au moment de sa mort, nous avons pu dialoguer ensemble. Il m’a fait percevoir une autre dimension, un autre rapport à la souffrance que nous ressentons au moment du départ d’un Être cher. Il m’a fait voir son énergie pure et immortelle. Il m’a ouvert les yeux sur une autre réalité.

6. Dundee et mapbiello

Lorsque j’ai eu la possibilité de communiquer avec Dundee, il m’a fait comprendre la raison de son départ précipité : Je n’aurais jamais pu comprendre Mapbiello et le respecter autant si lui ne m’avait pas enseigné la patience !

Dundee est parti, c’était pour lui le signe qu’à son niveau, il ne pouvait plus m’accompagner dans l’évolution de mon Être. Il a tout simplement laissé la place à un autre guide en l’occurence Mapbiello, afin que je puisse continuer à évoluer vers une autre conscience.

Dundee

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Mapbiello

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Ces deux êtres, emplis d’une grande sagesse, sont arrivés dans ma vie au même âge et sont restés pour une durée identique. À deux, ils m’ont accompagné durant douze années de ma vie. Douze années qui furent intenses, remplies de partage, et de complicité.

Ils sont toujours dans mon coeur, et je les remercie encore pour tout ce qu’ils m’ont appris.

Après le départ de Mapbiello, j’ai décidé de ne plus avoir de chevaux. Mon contact avec le monde du cheval, se fait à travers la pratique de mes séances énergétiques. J’en apprécie chaque moment et cela me suffit amplement.

7. Les chats de passage !

Je vis actuellement dans un duplex qui donne sur une rue, mais qui n’a pas de jardin. Je me suis donc promis de ne pas adopter d’animaux tant que je ne pourrais pas leur offrir un environnement adéquat. Qui plus est, étant souvent en déplacement, je ne concevais pas de laisser mon animal enfermé pendant mon absence sans qu’il ne puisse sortir par lui-même.

Sauf qu’avec les chats, on ne décide pas, ce sont eux qui choisissent !

J’ai donc été la gardienne par intérim de 3 chats !

7-1 Molly 

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Molly, une petite chatte écaille de tortue qui est arrivée avec sa gardienne et 2 autres chats. Lorsque ma voisine a aménagé, Molly n’a pas supporter de partager un espace plus réduit avec les 2 autres chats. Ainsi, elle s’est invitée chez moi. Malgré mes tentatives pour ramener Molly chez ma voisine, elle venait constamment miauler à ma porte. Nous avons donc convenu que je l’hébergerais le temps nécessaire. Elle est restée trois ans avec moi. 

Aujourd’hui elle vit à nouveau avec sa gardienne dans une maison avec un jardin.

7-2 Miss

Lorsque Molly est partie, une autre petite chatte est venue frapper à ma porte ! Selon le voisinage, cela faisait apparemment plusieurs mois qu’elle traînait dans les rues de mon village. Je l’ai gardé un mois en lui expliquant bien que c’était provisoire. J’ai fini par lui trouver une gentille famille.  Elle vit maintenant dans une jolie maison avec un grand jardin et à vite fait de prendre ses aises ! 

7-3 Switch 

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Switch, habite en face de chez moi.

La première fois que je l’ai vu, il s’est précipité chez moi au moment où j’ouvrais la porte !

J’ai compris pourquoi, lorsque sa gardienne m’a expliqué qu’elle devait souvent s’absenter pour son travail. Nous avons donc convenu ensemble que lorsqu’elle serait absente, afin qu’elle est l’esprit tranquille et pour le bien-être de switch, je m’occuperais de lui.

8. Aujourd’hui

J’ai pour projet de changer de région et d’acquérir une petite maison à la campagne avec un grand jardin ! J’espère que ce jour-là, d’autres animaux viendront à nouveau frapper à ma porte, car je pourrais enfin les accueillir comme il se doit !!

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